Le soleil se couche dans le Jardin d’été. Un homme en manteau noir, portant au dos quatre lettres blanches, P, O, E, T… voit une statue de muse qui s’anime, et se met à la suivre sur la longue « page de neige » recouvrant les canaux de la ville…

Lorsqu’il se trouve face à face avec l’enchanteresse en robe éthérée, un coup de foudre frappe… un arbre nu. Puis les larmes de cette Anastasia (« Résurrection ») font tomber la pluie, sans nuages. Et à minuit l’étincelle jetée par son regard deviendra une étoile filante. Avant que le premier et dernier baiser du créateur et de sa belle créature n’allume une langue de feu sur la Neva gelée…